L’apiculture est une technique agricole qui permet d’élever les abeilles. L’activité est exercée pour le but de récolter les produits de la ruche : le Miel, la cire, le pollen, la propolis, la gelée royale et le venin.
Cette technique est utilisée par plusieurs agriculteurs pour maximiser les revenus de leurs exploitations agricoles.
Cher lecteur, nous nous efforçons à vous proposer les alternatives nouvelles, vous permettant d’agrandir votre chiffre d’affaire et surtout de rendre vos exploitations très rentables avec cette mine d’or.
Acteur dans l’agriculture biologique, consommateur des aliments bio, acteur de développement, savez-vous comment augmenter vos revenus annuels sans augmenter la surface exploitable ? Laissez-moi vous dire que l’apiculture ne demande pas de grande superficie (une riche occupe moins de 1m2 ), vous pouvez installer des ruches partout dans votre exploitation et une fois les abeilles colonisent vos ruches, l’affaire est presque finis pour vous, ces précieux insectes feront le travail à votre place et vous n’aurez pas des soins à apporter au quotidien comme dans les autres types d’élevages.
Comme vous avez compris de quoi il s’agit, approfondissons dans le sujet pour voir les réalités, je vous invite aussi de lire jusqu’à la fin pour bien comprendre le sujet.
Pour faire une bonne apiculture, il faut réunir deux conditions essentielles : l’environnement et l’apiculteur.
L’environnement
Dans l’environnement de l’apiculture, nous avons la forêt et l’eau.
a. La forêt
Vous devez avant tout faire l’étude des plantes mellifères disponibles dans votre concession (exploitation), cette étude porte essentiellement sur deux aspects : l’observation et la connaissance des ressources mellifères disponibles, de ce fait, l’apiculteur doit s’assurer de la présence de ces plantes. Dans ce site, Nous publions plusieurs articles sur l’apiculture, si le sujet vous intéresse, continué à lire nos publications et abonnez-vous ; je vais faire une liste de quelques plantes mellifères pour aider les débitants.


La forêt présente quelques avantages suivants :
- Les arbres fournissent du nectar pour la transformation en miel et des pollens qui servent de la nourriture aux larves (des ouvrières et des faux bourdons) ;
- L’ombrage permet la tranquillité des abeilles ;
- La forêt empêche les bruits qui provoquent l’agressivité des abeilles,
- La forêt affaibli les vents violents qui détruisent les abeilles ;
- La forêt lutte contre le feu de brousse qui détruit les abeilles.
b. L’eau
Comme dans la vie humaine, l’eau est indispensable à la vie des abeilles :

- Elle est utilisée dans la préparation de la bouillie larvaire (nourriture des larves, faux bourdons et ouvrières) ;
- Elle est utilisée pour délayer les opercules des rayons à miel afin de faciliter la pénétration de leur langue ;
- Les abeilles se servent de l’eau pour refroidir la ruche. Si la ruche est exposée au soleil, elles utilisent leurs ailent comme instruments de dispersion de cette eau dans la ruche pour éviter la chaleur.

L’apiculteur doit avoir des connaissances justifiées parmi lesquelles nous citons :
- Connaitre les abeilles (biologie de l’abeille) ;
- Connaitre l’environnement et le climat (calendrier apicole) ;
- Mise en place des outils apicoles ;
- Application des techniques apicoles ;
- Suivi du développement des colonies.
L’exhaustivité de cette liste ne peut pas vous faire peur puisqu’à présent, il n’est pas obligatoire de passer par l’université pour acquérir ces connaissances. Plusieurs organisations (le cas de CAGRIFOB ONGD) proposent des formations professionnelles à courte durée dans ce domaine pour devenir apiculteur professionnelle. A la fin de cette publication, je te rencontre l’histoire de madame Florence KAHIOMBA, une femme passionnée de l’agroforesterie et du Développement Durable ; son histoire t’aidera à comprendre les opportunités potentielles que tu peux exploiter pour rentabiliser votre exploitation avec l’Apiculture.
Le manque des connaissances adéquates entraîne des conséquences néfastes car les abeilles peuvent être agressives et causer la mort de l’homme dans certains cas d’attaque et de piqûre sévère.
Une fois les deux conditions (environnement et apiculteur) réunit, il ne vous reste que l’installation de vos ruches et commencer à bénéficier des services rendus pars les abeilles.
Comme vous avez compris le sujet, suivez l’histoire de Mme Florence KAHIOMBA, bénéficiaire de la première formation assurée par notre organisation (Cagrifob ONGD) en juin 2022. Deux ans plus tard, elle a invité notre équipe pour voir à quel point son activité devenait intéressante qu’elle le pensait. Ainsi, nous avons reçu sa permission avant de citer son histoire dans cette publication.
Bonjour mes dames et Messieurs, acteurs de Développement, désireux de lire mon histoire !
Je suis Florence K. habitant de Kibunda, Kasongo Lunda dans la Province du Kwango en République Démocratique du Congo ; Mère de trois enfants, j’ai décidé de partager mon histoire (bien que cela soit une chose inhabituelle dans ma communauté) mais pour qu’elle serve de références à des personnes ayant des situations similaires avec mon passé.

Tout pars du jours de mon voyage à Kenge le Chef-lieu où je vais passer le vacance de fin d’année scolaire (je suis enseignante de 5ème Primaire depuis 2007) ;
Deux semaines plus tard, mon jeune frère qui était étudiant en agronomie à l’université du Kwango, m’a parlé d’une affiche publicitaire sur laquelle les organisateurs devraient former trente personnes gratuitement sur l’apiculture.
Jusqu’à j’étais ignorante du terme « apiculture » et je n’ai pas hésité à poser la question « de quoi s’agit –il ? », « Apiculture, qu’est-ce que c’est ? » il me parla qu’il s’agisse d’une technique d’élevage des abeilles pour récolter non seulement les miel, et aussi plusieurs autres produits de la ruche.
Hum ! Dépassée, je me suis connecté pour vérifier la réponse de mon frère sur internet, il a raison.
Je lui demande les coordonnées des organisateurs, à la minute même je fais un appel téléphonique pour qu’on nous réserve deux place et si possible, que nous passerons le jour suivant pour remplir la fiche d’inscription ; le monsieur le répondit qu’il ne reste qu’une seule place et la 29ème personne replissait déjà sa fiche, je change le langage ; – dites-moi où se situe votre bureau ? Il faisait encore 14H45’’, il m’indique l’adresse et je pris une moto (le moyen de transport le plus rapide sur la place) pour rejoindre le directeur 8min avant qu’il ne pense à fermer son bureau.
Je me suis inscris à la formation immédiatement et j’ai pris rendez-vous après deux jours pour débiter la formation.
Au début de la formation, je ne me retrouvais pas jusqu’à la fin de la troisième journée, cela était dû par le fait que je ne connaissais rien de l’apiculture même si je préfère le miel. La formation a durée deux semaines, elle fut une formation de qualité axée sur la pratique, nous avons eu plusieurs orientations et j’ai posée quelques questions au sujet de ma concession au village, les formateurs m’ont vivement encouragé d’associer l’apiculture avec l’agriculture que je pratiquais déjà pour augmenter mon revenu annuel.
L’organisme qui nous a formé avait des ruches à vendre, avec le prix qu’il vendait, j’ai promis me procurer deux ruches avant la fin de vacance pour débiter l’apiculture chez nous.
Le 22 Août 2022 j’ai regagné mon village, avec mes deux ruches que les voyageurs appelèrent « caisses ou cercueil », imagine combien cela était difficile pour une femme d’assurer la sécurité de ces marchandises que le commerçants et ses clients trouvent inutile et encombrant or je savais que cela étaient mes précieux objets que j’ai rapporté de mon vacance.
Le voyage à durer deux jours et voici ce qui me sois arrivé au village à mon arrivé, hommes, femmes, jeunes gens, virent à ma rencontre malheureusement tout le monde regardaient avec un grand étonnement mes deux caisses et je recevais deux questions après chaque réponse que je donnais ; j’observe un engouement des gens pendant plusieurs heures, ceux qui me parlaient, me posaient toujours des questions sur les ruches et cela me faisait plaisir de parlait sur l’apiculture, un sujet sur lequel j’étais formé, je réalise déjà l’attention que les villageois accordé à cette innovation.

Trois jours plus tard, je suis descendu au champ avec mon mari, transportant une ruche chacun, nous les avons empâtés et posés à différents endroits, la première à la limite de la savane et foret (lisière) et la seconde ruche dans le verger à côté duquel nous cultivons le maïs.
Trois jours plus tard, la ruche placer à la lisière était colonisée, je vous assure que ce jour-là, j’avais l’immense joie de voir mes premiers résultats, j’en ai même informé l’encadreur qui nous avait formé sur la partie de l’installation des ruches et j’étais la première à réussir cette opération. La seconde ruche fut colonisée à son tour au bout de deux semaines et demie soit dix-huit jours après son installation.
Je continuais mon métier comme avant et il suffisait pour moi, me rendre compte que les abeilles occupent toujours mes ruches et j’entretenais mes ruches pour minimiser les éventuels risques.
Six mois plus tard, au mois de février 2023, j’effectue une visite interne de mes deux ruches ; ainsi je me rends compte du secret qu’il y avait. J’ai récolté 14Kg de miel dans la ruche se situant à la lisière et 11 Kg dans l’autre ruche. Nous avons également récolté une quantité importante de la cire d’abeille. En ce même mois, nous avons constaté que la récolte du maïs avait triplet.
Ce jour merveilleux, avons décidés moi et mon mari d’investir dans ce secteur. La moitié de notre production était vendue et le reste nous a servie pour l’auto consommation ;
Le même mois de février nous avons installés vingt autres ruches fabriquées localement, avec certaines stratégies, toutes nos ruches ont étés colonisés au bout d’un mois et nous avons commencé à suivre notre exploitation. Notons qu’après installation des ruches, il n’y a pas des grands travaux à effectuer dans le rucher, une ou deux visites par semaine pour s’assurer du bon déroulement des activités.
Au mois d’Août, nous avons fait la récolte de nos 22 ruches, nous avons récoltés au total 280 kg de miel et 30 kg de cire d’abeille. Après la vente du miel seulement, nous avons eu 3.640.000 Fc je dis bien trois million, six cent quarante milles franc congolais une somme que je n’avais jamais mobilisé avec mon métier d’enseignante pendant mes 16 ans d’expérience. J’espère que les chiffres te font rêver, c’est simple j’avais récolté en moyenne 13 kg de miel par ruche (il y a des ruches qui ont produit 17kg et la plus petite production est de 91/2 kg), le prix de vente localement est de 5 dollar et avec le taux de 2600FC pour 1 dollar, voilà comme j’ai obtenu pour la première fois 3.640.000 FC.
De cette manière nous avons investis considérablement dans l’apiculture, moi et mon marie, avons actuellement cent quatre-vingt et trois ruches répartis dans trois (3) ruchés. Pendent la récolte de Août 2024, nous avons atteint 11. 960 dollar avec une production de 2. 392 kg, ces chiffres impressionnants ont fait que nous revenons vers nos formateurs de Cagrifob ONGD pour leur parlé de l’évolution de notre entreprise ouverte grâce à la formation gratuite qu’ils m’ont offerte pendant le vacance il y cela deux ans.
Actuellement je suis devenue entrepreneur agropastoral et je rêve grand dans ce secteur, je vous assure que, lors que l’équipe de Cagrifob est venu nous visités, nous avons élaborés un nouveau programme de développement que nous démarrerons les prochaines années.
En conclusion, l’histoire de madame F. Kahiomba nous aide a comprendre les efforts consentis par la jeune femme pour saisir l’opportunité de la formation puis mettre la formation en pratique, elle a enduré des insultes, des humiliations, des critiques et découragement au début de son aventure mais Hélas, grâce à son abnégation, elle se pointe déjà pour faire valoir son activité, le marché local étant déjà conquis, elle cherche à conquérir le marché régional et national, voilà son objectif dans les trois années qui viennent .
Quels sont vos impressions par rapport à cette histoire ? Que pouvez-vous suggérer à madame Florence, ou qu’est-ce que vous la rapprochez sincèrement ?