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CONNAISSANCE DES MALADIES DE LA MERE PENDANT LA GESTATION, UN SECRET DEMISTIFIER EN ELEVAGE

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CONNAISSANCE DES MALADIES DE LA MERE PENDANT LA GESTATION, UN SECRET DEMISTIFIER EN ELEVAGE
2.1. TROUBLES DE LA GESTATION 2.1.1. Gestation extra-utérine C’est le développement de l’œuf fecondé en dehors de la cavité utérine qui peut se faire au niveau de l’ovaire, du salpinx ou dans la cavité abdominale. La gestation ovarique est très rare. La gestation tubaire est bien connue chez la femme et extrêmement rare chez les animaux. Sa durée est limité car elle s’accompagne de rupture des organes et l’hémorragie interne. La gestation abdominale est la plus recontrée, elle a été observée chez la lapine, la truie, la chatte et la vache. Elle est primitive lorsque l’œuf fécondé se fixe directement et définitivement à la surface du peritoine, secondaire lorsque l’œuf fixé dans l’utérus quitte ce dernier suite à une solution de continuté. La prémière hypothèse est discutée parce que la cavité abdominale est un milieu défavorable à la formation d’un placenta fonctionnel, sans histotrophe. La seconde hypothèse fait suit à une dechirure de la paroi utérine et le fœtus peut passer dans la cavité abdominale. Son développement peut se poursuivre si la circulation foeto-maternelle est maintenue, sinon le fœtus mert, degenere et subit diverse modification telque l’enkystement, la momification, l’alteration septique. 2.1.2. Gestation imaginaire (pseudo-gestation) C’est la présence des symptômes de gestation chez les femelles non soumises au rapprochement sexuel au moment des chaleurs ou chez celles où le coït était non fécondant. Elle est bien connu chez certaines espèces de laboratoire et les carnivores accasionellement chez la truie. Chez la chienne ou l’activité du corps jaune périodique est de longue durée, l’endometre subit des modifications histologiques comparables à celles qui accompagnent l’état gestatif. La fin de la période luthéale peut s’accompagner chez certains animaux des manifestations physiques et psychique qui rappellent celles d’une parturition prochaine tel que le développement abdominal, l’hypertrophie et la sécrétion mammaire la tumefaction vulvaire, la préparation du nid et le comportement maternel. La manifestation la plus courante est la sécrétion lactée ou « lactation nerveuse ». Le lait est de composition normale et la femelle accepte d’allaite les petits d’autres mères. Traitement : Donnez les œstrogènes pour inhibé intriber la sécrétion lactée (10mg de Diathylstillboestrol ou 2 à 5mg d’oestradiol-denzoate). Procédez à la castration ou à l’ovario-hystérectomie chez la chienne, le phénomène ayant tendance à se reproduire Les toxines traversent le placenta au même titre que le paison les toxines peuvent tuer le fœtus, c’est le cas le plus fréquent ou perturber son développement. Le fœtus qui résiste à l’intoxication et qui nait enferme est généralement débile la mort du fœtus peut résulter de l’asphyxie et la maladie de la mère peut être transmise au fœtus et le plus suivante celui-ci est immédiatement tué et expulsé. On ne voie aucune lésion sur le fœtus, seule l’inoculation des produits fœtaux aux animaux d’expérience permet de voire les germes en cause. La conséquence de la maladie infectieuse de la mère est l’avortement. 2.2. INFLUENCE DE LA GESTATION SUR LES MALADIES GENERALES AIGUES Le pronostic des maladies est agravé par l’état de gestation. La femelle gestante est une prédisposée, son foie est surmené et le rôle antitoxique de cet organe est amoindri. Le fonctionement imparfait de ses hemoctoiresrenaux et digestifs, la deminéralisation fréquente de son organisme font que sa defense soit mal assurée. Les indigestions, les coliques, la méoterisation sont agravées par l’état de gestation. L’encomprement de l’abdomen par l’uterus gestant entrave le fonctionnement des organes, augmente la douleur et lagène respiratoire. Les diverses maladies peuvent provoquer l’avortement et influencer négativement l’état de gestation. De même la pneumonie acquière un haut caractère de gravité lorsqu’elle évolue chez une femelle gravide. L’avortement survient souvent dans les 2/3 des cas 2.3. LES GESTOSES 2.3.1. Œdème de gestation Elle se rencontre fréquemment chez la vache et la jument. Chez la vache elle se caracterise par un œdème des parties ventro-abdominales de la mamelle, de la région périnéale et quelque fois des membres. Chez la jument, elle se voit à la 1ère gestation, sur les membres surtout les postérieurs, à la face inférieure de l’abdomen avec possibilité d’atteindre poitrine et légèrement le flanc, apparait dès le 7e ou le 8e mois de gestation. 1° Etiologie L’étiologie comprend des facteurs prédisposant et des facteurs déterminants les causes prédisposâtes sont : Stabulation prolongée ; nourriture en excés avec des fourrages grossier ; vache très âgée ; tempérament lymphatique. Les causes déterminantes sont la stase de la circulation de retour, conséquence d’une pression exercée par l’utérus gestant sur les vaisseaux veineux et l’intense préparation de la glande mammaire pour la future lactation. 2° Symptômes Globalement le tableau clinique comprend les signes suivants : - Glande mammaire très volumineuse et de couleur rose-violacée - Chez la vache, le pis très volumineux produit unegène pendant la marche - La mamelle est froide indolore et l’oedeme garde l’emprunt ou signe de godet. - La région périnéale est oedemaciée, l’oedeme peut arriver jusqu’à la vulve. - On peut observer aussi des oedemes dans la région sous abdominale devant la mamelle et aux membres postérieurs - L’état générale de la mamelle n’est pas affecté. 3° Diagnostic Le diagnostic se base sur l’œdème dans la région inguinale, le signe de godet, l’aspect indolore et l’œdème froid. Le diagnostic est facile à établir, il se base sur les symptômes décrits ci-dessus. 4° Pronostic : Favorable 5° Traitement : Il faut faire proméner la jument ou la vache, la promenade fait disparaitre l’œdème si celui-ci apparait à une période éloignée de l’accouchement. - Lorsque l’œdème a un caractère persistant on peut adminustré des diuretiques à faible dose, doucher les membres à l’eau froide et pratiquer le léger massage. - Lors d’œdème accentué, pratiquer avec prudence des massages de bas à haut. - Songer à la réduction d’eau de boisson et l’alimentation ainsi que celle de fourrage succulent. - Donner des diuretiques salins comme le Dinazon à la dose de 0,5mg/Kg (5-10ml) par voie parentérale chez la vache, en dose faible chez la jument. 2.3.2. Les efforts prématurés Ils apparaissent chez les femelles gestantes. Chez la jument ils se recontrent dans les différentes phases de la gestation tandis que chez la vache seulement dans la dernière moitié de la gestation sans que la femelle soit prete pour la parturition. Cette gestose se recontrefréquement chez la jument et la vache, rarement chez les autres espèces. 1° Etiologie Les causes de cette gestose sont : - La consommation d’eau et des fourrages froids - Le refoidissement brusque de l’organe maternel fait augmenté la concentration de C02 en provoquant des excitations des chimorecepteurs et en conséquence apparaissent des brusques mouvements du fœtus. - Les brutales explorations rectales. 2° Diagnostic L’établissement du diagnostic est fonction de l’espèce animale considerée. Chez la jument il s’etablis sur base des efforts violents d’expulsion associés aux manifestations des coliques. Ces efforts disparaissent, puis réapparaissent de nouveau à courts intervalle de temps, en différentes phases de la gestation. Chez la vache par contre les contractions apparaissent dans le dernier mois de la gestation et se maintiennent longtemps chez les 2 espèces il n’y pas des signes primordiaux de l’accouchement. Il faut faire le diagnostic différentiel entre l’accouchement ou l’avortement et la torsion utérine. 3° Pronostic Reservé chez la jument, il est réservé voire grave chez la vache. 4° Traitement Placer la femelle sur un plan incliné postero-antérieur pour dégager l’utérus puis promener la femelle pendant 10’ à 20’. - Chez la vache on recommande l’anesthesie épidurale avec la procoïne ou la xylocaïne, solution à 10%, dose 8-10ml, ou administer. Per os 0,5ml d’alcool 33%. Chez la jument on administre per os le chloralydrate (=hydrate de chloral) : 20-25g en I.V : 10-15g dans 150ml d’eau distillée ou des tranquilisants comme le - combelene ou rompun à la dose de 1mg/Kg P.V. 2.3.3. La paraplégieanté-partum La paraplégieanté-partum ou paraplégie avant le pare ou décubitus forcé avant le pare est l’expression clinique d’un certain nombre d’état pathologiques nés sous l’influence de la gestation ou aggravée par elle (paralysie = relâchement, abolition complète de la motricité). Certains syndromes dont le signe constant et le plus apparent est l’impuissance fonctionnelle complète ou incomplète des muscles de l’arrière-train donnent le décubitus permanent. La paraplégie ante-partum est fréquente chez la vache ; elle est rare chez la jument et la chèvre, presque inconnue chez la brebis et les autres animaux de petite taille. 2.3.3.1 Etiologie Les causes sont : - Les troubles locomoteurs dus aux traumatismes violents de la région lombaire, aux entorses dorsolombaires, aux déchirures musculaires survenues à la suite des chutes brutales, glissades, etc. - L’ostéomalacie peut donner lieu aux mêmes complexes symptomatiques, la paraplégie ne s’accompagnant d’aucune lésion apparente du train-postérieur est due à des causes mal connues. La cause la plus incriminée est la faiblesse de la femelle. La maladie s’observe surtout chez les vaches mal nourries, maigres, âgées et usées par les gestations successives. Elle est fréquente dans les gestations gémellaires et dans l’hydropisie des enveloppes (présence d’une quantité excessive de liquide amniotique autour du fœtus). Le poids croissant des organes génitaux surmène le train postérieur. En outre, les contractions continuelles sont exercées sur les vaisseaux sacro- lombaires, sur les organes du bassin et sur le plexus lombo-sacré. 2.3.3.2. Symptômes La maladie apparait pendant les 15 jours qui précédent l’accouchement, rare de la voir survenir plus tôt au début 8e ou 9e mois de la gestation et tout à fait exceptionnel aux 4e, 5e, 6e et 7e mois. Elle débute progressivement ou brusquement selon la nature de la cause. D’abord elle s’annonce par une irrégularité dans la marche, les membres s’entrecroisent, les yeux sont réduits, le trait postérieur vacille et l’animal à difficile à se mettre sur les membres lorsqu’il est couché. Ces signes s’accentuent plus ou moins rapidement et font place à la paraplégiecomplète. La femelle reste en permanence en position décubitale. Les excitations employées pour faire lever l’animal restent sans effet. Dans certains cas, la femelle essaye de se tenir débout mais elle vacille et finit par tomber. Quand la paraplégie porte sur un membre, le relevé est difficile mais possible. L’état général est toujours parfait ; le facies n’exprime aucune souffrance, pas de fièvre, peu de constipation et phénomènes discrets de vertiges. La sensibilité de l’arrière train n’est pas modifiée, l’animal réagit lorsqu’on l’excite par des piqûres, il cherche par fois à se défendre, ou à se dérober. L’évolution varie selon la nature de la cause et surtout la phase de la gestation à laquelle la femelle tombe paraplégique. La paraplegie tardive ne possède pas des lésions graves, elle disparait peu de temps après la mise bas. La vache se relève le jour même, le lendemain ou le surlendemain de l’accouchement, voire plus tard La paraplegie prématurée se complique le plus souvent de tous les accidents inherants au décubitus prolongé. Des troubles inschemiques apparaissent rapidement au niveau des parties saillantes (hanche, grasset, jarret et génou). Il se forme des escharres cutanés d’étendues variables. Des complications digestives et respiratoires et même d’infection purulentes peuvent survenir. Si le sujet n’est pas sacrifié, il ne tarde pas à mourir. 2.3.3.3. Diagnostic Le diagnostic est facile, mais il est dificile de determiner la cause initiale de la paraplégie. Les entorsdorso-lombaires, les déchirures musculaires s’accompagnent des douleurs localisées en certains points et montrent une tumefaction plus ou moins marquée. Lorsque la paraplegie apparait simultannement ou en serie chez toutes les vaches d’un étable (enzootique) elle peut être une manifestation des cachexies osseuses (de mineralisation osseuse). 2.3.3.4. Pronostic et traitement Il faut juger la vigeur de la femelle ; le degré de la paraplégie, examiner l’appareil locommoteur pour voir s’il y a des fractures, etc. Lorsqu’on ignore la nature de la cause, le pronostic d’autant plus sombre que la femelle est plus âgée, plus faible et que le terme de la gestation est encore plus éloigné. La femelle sera frictionnée enérgiquement sur tout le corps, administré un breuvage excitant. Si elle reprend plus ou moins rapidement la position décubitale, on le maintiendra sur une litière épaisse et on l’aidera a se lever chaque jour ou si elle ne peut se tenir débout on la fera passer du decubitussternocostal droit ou decubitussternocostal gauche et vice versant 2 à 4 fois/Jour pour retarder l’apparition des complications du décubitus prolongé. Les laxatifs légers seront donnés de temps à autres pour prévenir la constipation. Le traitement médicamenteux consistera à administrer du calcium gluconicum ou du chlorate de calcium en dose de 10g/100Kg P.V Administrer Chez la vache par I.V lente la composition suivante : R/ Calcium gluconicum 30g. Mg Chloratum 10g Vit.C 10g Glucose 30g Acetylmethionate de Ca 10g Eau distilée 100ml en cas de toxemie de la gestation avec formation des corps cetoniques, administrer par IV du glucose en solution 33 ou 40%, à la dose de 350-400ml, ou le glycerine en mélange avec l’eau, per os : 60-120 ml ou l’ACTH : 1-2mg/kg P.V, 1-2X/j. Des très bons résultats sont obtenus par l’emploie, en injection de Boragluconate de Ca dont la composition est la suivante : R/ Calcium gluconicum 38,0g. Magnesium chloratum 5,0g Vitamine C 60O.000U.I Phosphotonic 0,4g Acidumboricum 5,0g Eau distillée 1000ml On donnera des tonniques comme les boissons alcooliques et la café. La revulsion (friction avec la pommade) sur la region lombaire conduit également à la guerison. Les frictions avec l’alcool 6 parties et essence de terrebeantine et amoniac 1 partie. Lorsque la paraplegie survient longtemps avant le pare et que toutes les tentatives ont échauées, il estpréférable, avant l’apparition des traubles du decubitus prolongés de provoquer l’avortement. Si le trouble survient dans le dernier mois de la gestation on pratiquera l’opération césarienne. 1.3.4. Inversion et prolapsus vaginal Elle consiste essentiellement dans l’envahissement de la cavité pelvienne par l’utérus gestant. Les mouvements retrogrades qu’effectue cet organe s’accompagnent d’un déplacement du vagin qui commence toujours au pourtour du col. 1° Etiologie Le prolopsus vaginal est fréquent chez la vache et la brebie, quelque fois observé chez la chèvre très, rarement chez la jument et la chienne. Les vaches âgées, qui ont accomplie plusieurs accouchements sont sujettes à cette affections en raison de la dilaceration des tissus conjoctifsperi-vaginaux par les vêlages antérieurs. Elle est rarement observée chez les primipares. Le prolapsus ou l’inversion du vagin peut se produire dans le 3e et 4e mois, mais normalement pendant les 20 ou 30 jours qui précédent l’accouchement. Dans la station comme dans le decubitus, l’excès d’inclinaison du sol place la cavité pelvienne dans une position declive et porte l’utérus en s’y engager peu à peu, le tissu conjonctif perivaginalcéde et la matrice chasse le vagin vers l’extérieur, au niveau des lèvres vulvaires. Les causes de l’inversion ou prolapsus vaginal sont : - La repletion des organes digestifs par les aliments ou par le gaz - Le décubitus prolongé - La laxité anormale du tissu conjonctif périvaginal - Les chutes - l’attitude du cabret prise par certaines femelles, la chèvre par exemple pour prendre les feuilles. 2° Symptômes Chez certaines femelles, l’inversion et le prolapsus vaginal ne se produisent que pendant le decubitus. Les lèvres de la vulve s’écartent et une masse rouge ou un repli-muqueux épais apparait. Dès que la femelle se lève tout s’efface. Chez d’autres, la sallie vaginale persiste même pendant la station. La partie de l’organe ectopié acquière le volume de la tête d’un enfant et se voie cravater par la vulve. La surface de la muqueuse se desseche, se ride, se crevace, pendant que l’œdème se tumefie. La tumeur se sali au contact de la litière et sa réduction est plus difficile. On peut voir à son centre, au vers la comissure vulvaire supérieur le col de la matrice en découvert. La forme la plus grave est le renverssement complet du vagin. On voit une masse enorme cylindrique à surface rougeâtre et lisse sur le bord des lèvres vulvaires, et suspendue à l’arcade ischiale. A son extrémité libre on voit le col de l’uterus et sous la face intérieure à contact avec la région perineale, on voit le meat urinaire. La présence du fœtus est facilement reconnue par la palpation. 3° Diagnostic Le diagnostic est basé sur la présence du col utérin qui constitue un signe certain 4° Pronostic Le prolapsus vaginal ne crée pas d’obstacles sérieux à l’accouchement mais déprécie les femelles et les prédispose au prolapsus utérin consécutif à la mise bas. 5° traitement Lorsque la muqueuse vaginale ne se montre que pendant le décubitus, on changera l’inclinaison du sol de l’étable. Il faut éviter des aliments encombrants et dans le cas de gravité moyenne procéder à la réduction de l’organe ainsi qu’à sa contention. =>La réduction de l’organe La femelle est placée débout sur un sol fortement incliné en avant et l’intervention se poursuit de la manière suivante : - On procède à l’anesthésie épidurale avec la procaïne 2% à la dose de 6-8ml. - La surface du vagin est nettoyée avec de l’eau tiède, désinfectée et lubrifiée avec un onguent à base antibiotiques. - On pratique le cathétérisme de la vessie si elle est distendue par l’urine. - L’organe est peu a peu repoussé dans la cavité pelvienne par des pressions méthodiques et modérées. - La main conduit au loin le col de l’utérus jusqu’à ce que la muq. Vaginale soit complétement déplisée. Pour prevenir et combattre l’infection vestibulo-vaginale on emploie l’onguent à base d’antibiotiques, des bougies ou des croyons d’antibiotiques ou des sulfamides. Le traitement se fait journallierement pendant 4-5 jours Lorsque le vagin prolabé est très oedematié et ne peut être reposé, on emploie une bande de toile qui s’applique sous forme de molletière, de la pointe vers la base de la formation prolabée. Par enroullement, on applique environ 5-10’ une douche d’eau froide (vasocontriction) ou de serum physiologique, ou une solution d’alum 3-5% sur l’organe prolabé. On administre aussi le serumantigangreneux polyvalent par injection périvulvaire à la dose de 120ml. =>La contention Pour prevenir la recidive fréquente en raison des efforts expulsifs on maintient le vagin en place à l’aide d’un bandage ou des sutures. Comme suture on emploie la suture de Buhner, les agraffes de Flessa, la méthode de mintcher modifié par Bouckaert et al. Dans le cadre de ce cours la suture de Buhner sera retenue pour raison de sa facilité d’application et son efficacité. Suture de Buhner Simple, pratique et rapide, cette suture consiste à passer un cordon aplati en matière plastique dans le tissu cellulaire de la région vulvaire de manière à serrer complètement cette dernière. Elle se déroule selon les étapes ci-dessous : - Après désinfection de la région périnéale, réaliser deux incisions cutanées horizontales d’environ 2Cm, l’une à mi-distance entre l’anus et la comissure supérieure de la vulve, l’autre à 2Cm environ en dessous de la comissure inférieure de la vulve. - L’aiguille de Buhner est introduite par l’incision inférieure et dirigée vers l’ouverture supérieure entre la peau et la muqueuse vulvaire. - A ce niveau l’aiguille est chargée du cordon et on fait effectuer un trajet en sens inverse de manière à ramener une des extrémités du cordon au niveau de l’incision inferieure et on fait la même opération du côté opposé - Tirer sur chacune des extrémités du cordon, afflérant au niveau de l’incision inférieure pour réduire l’ouverture vulvaire afin d’empêcher l’extériorisation du vagin. - Le cordon est noué et le nœud est enfuit dans le tissu cellulaire sous cutané. - Terminer l’opération par 2 points de suture au niveau des incisions cutanées pour enfouir le nœud au niveau de l’incision inférieure et le fil au niveau de celle supérieure. - en vue d’éviter toute infection, induire le cordon d’une pommade à base d’antibiotiques. - La suture est enlevée au moment du vêlage 2.3.5. Hernie de l’utérus gestant La hernie de l’utérus ou hystocèle est la sortie de l’organe hors de la cavité abdominale. Ce déplacement s’effectue grâce à une ouverture naturelle ou accidentelle de la paroi abdominale. La matrice est soutenue par la peau et le sac herniaire. Les causes et l’évolution différent suivant les espèces. 2.3.5.1. Hernie utérine chez les grandes femelles 1°) Etiologie : La hernie utérine est assez rare elle est plus fréquente chez la vache que chez la jument et elle ne se produit qu’à l’état de gestation. => Causes prédisposantes Les causes qui prédisposent les femelles à cette affection comprennent : - L’augmentation de poids et de volume subie par l’utérus, - L’abdomen distendu et ses parois amincies supportent mal le poids excessif des viscères ; - le ramollissement des muscles abdominaux ; - Les mouvements du fœtus ; - le méteorisme, l’hydropisie des enveloppes, la gestation gémellaire. - Toutes les causes occasionnant la distension de l’abdomen ou l’augmentation des poids des organes de cette cavité. = > Causes déterminantes Les causes qui déterminent ce trouble sont : - La rupture spontanée de quelques fibres musculaires, - Les traumatismes sont la cause la plus ordinaire de cet accident tel que les coups de corne ou de pied dans le flanc, les chutes, les efforts d’étirage sont les formes les plus fréquentes. La hernie peut se produire au moment de l’accouchement sous l’influence des efforts expulsifs violents, et inefficaces. 2° Symptômes La hernie apparait toujours a une période avancée de la gestation : - Aux 7e et 8e mois chez la vache et 8e et 9e et même 10e mois chez la jument. - Gonflement sous abdominale plus au moins volumineux, de préférence du côté gauche (jument) ou droit (vache) lorqu’elle apparait sans traumatisme violent. Son volume augmente au fur et à mesure que le fœtus grandit et la matrice s’engage de plus à plus par l’ouverture accidentelle qui s’agrandie elle-même. - Au début elle s’entoure d’un œdème étendu du poitrail au périnée et diffèrent des œdèmes passifs de la gestation parce qu’il est douloureux et de consistance ferme. - La palpation relève la présence du fœtus dont on peut percevoir les mouvements et les bruits cardiaques. - La colonne vertébrale se creuse à contre bas (lordose) - La croupe apparait plus horizontale, l’angle de la hanche semble descendre, et la tubérositéischiatique remonte. - La marche est très gênée - Au repos, les membres postérieurs sont en abduction (éloignés ou écartés du corps). - L’état général de la femelle est peu ou pas modifié : l’appétit persiste, l’animal conserve tous les signes d’une santé parfaite et arrive au terme de la gestation. - Si la hernie évolue rapidement et acquière un volume considérable, il y a apparition des violentes coliques parfois mortelles. - Lorsque la hernie succède à un violent traumatisme on peut assister à l’évolution d’une péritonite aigue 3° Diagnostic Il se base sur le volume et l’étendue de la lésion, son accroissement constant, l’état de la gestation antérieur, à la déformation abdominale, et la présence du fœtus. Le fouiller rectal permet également de préciser le diagnostic. 4° Pronostic Lorsque la hernie utérine est complète, la mort peut survenir par péritonite aigue avant l’accouchement. Ceci est à craindre chez la jument lorsque la hernie est la conséquence d’un traumatisme. Le plus souvent la hernie n’acquière sa gravité qu’au moment du pare. En général le pronostic est réservé vers grave. 5° Traitement Chez la jument, il faut intervenir dès l’apparition de l’œdème précurseur de la hernie, par l’application d’un fort bandage de toile adapté à la forme de l’abdomen et insérer le plus fortement possible. Le traitement d’une hernie ventrale est chirurgical. L’accouchement peut s’accomplir par les voies naturelles après avoir placé la parturiente sur le dos de façon à accéder plus facilement au fœtus et à facilitater son engagement dans la filière pelvienne. En cas de dystocie, procéder à la césarienne en prenant comme point d’élection l’endroit herniaire, ce qui permettra la sature directe de l’anneau herniaire. 2.3.5.2. Hernie utérine chez les petites femelles Chez la brebis, la chèvre, la chienne et la chatte, la hernie utérine peut apparaitre pendant la gestation sous l’influence d’une cause traumatique. 1° Etiologie La cause déterminante la plus incriminée est le traumatisme. Les cornes utérines longues et mobiles reposent sur la paroi abdominale et s’engagent dans une ouverture accidentelle. La hernie se présente sous forme d’une petite tumeur molle, et indolore de la grosseur du pouce. Elle est située au niveau des mamelles d’un côté à l’autre de la ligne blanche. Elle n’altère pas l’état général et peut passer inaperçu 2°. Diagnostic Chez la chienne, toute tuméfaction située en région inguinale doit faire suspecter la hernie. Il faut faire le diagnostic différentiel d’avec une tumeur, un kyste, un abcès. En raison de son siège et de son caractère, elle peut être prise pour une tumeur de la mamelle (sarcome, fibrome, etc…). 3° Pronostic La hernie montre sa gravité du fait que l’accouchement par voie naturelle est presque toujours impossible, du moins à ce qui concerne le fœtus situé dans la corne éctopiée. 4° Traitement Le traitement consiste en l’hystérotomie ou opération césarienne. Il est inutile de tenter la réduction de la hernie. Lorsque la matrice adhère au sac herniaire. Si l’infection utérine est imminente, pratiquer l’hystérectomie parallèle intéressant la partie ectopiée seulement, ou faire l’hystérectomie totale. 2.3.6. Torsion utérine C’est un accident de la gestation C/sé par la rotation de la motrice autour de son axe longitudinal et par la fermeture complète au incomplète du conduit vagino-utérin. Elle a été signalée chez toutes les espèces domestiques, mais est plus fréquente chez la vache. C’est pour cette raison que l’accident sera décrit seulement dans l’espèce bovine. 2.3.6.1. Etiologie Les causes sont subdivisées en causes pré disposantes et déterminantes. 1° Causes prédisposantes : Elles comprennent : - Le mode de suspension de l’utérus. - l’allongement de l’utérus gestant et l’extrême mobilité de cet organe dans la cavité abdominale. - La suspense du col de l’utérus comme un hamac et la légère torsion naturelle de l’extrémité de chaque corne permettent de comprendre la tendance particulière de l’utérus de la vache à tourner autour de son axe. - La liberté acquise par la partie antérieure de la corne gravide permet à cet organe de tourner sur lui-même et d’entrainer le reste de l’utérus dans son mouvement. - L’observation a démontré que l’accident est plus fréquent dans certaines régions et même dans certains élevages. - La stabulation permanente et l’entassement des femelles dans des locaux trop étroits semblent augmenter le nombre des torsions. - Le pâturage dans des terrains accidentés favorise la production de la torsion utérine. La fréquence particulière de la torsion chez la vache tient à la façon dont celle-ci s’y prend pour se lever ou se coucher. En se levant, elle commence toujours par les trains postérieurs et en se couchant les membres antérieurs sont fléchis en 1er lieu. Il suffira d’un faut mouvement ou d’une glissade pour solliciter la torsion de l’organe autour de son axe. 2° Causes déterminantes Celles-ci comportent : - Les efforts expulsifs violents et prématurés de la parturition, les difformités et les mauvaises positions du fœtus ; - Les lésions volumineuses des organes voisins et les transmatismes sous le ventre, - Les heurts pendant les déplacements en Wagon, Véhicule, avion et bateaux ; - Les mouvements actifs du fœtus aux dernières périodes de la gestation ; - La violente agitation du fœtus lors des torsions utérines est liée aux troubles circulatoires de l’utérus qui entrainent comme conséquence immédiate l’asphyxie partielle du jeune. 1.4.6.2. Symptômes La torsion utérine se produit tardivement, lorsque le fœtus a acquis un certain volume et l’utérus possède une grande indépendance. - En général on observe des coliques au moment où la torsion utérine se produit. Elles durent 2-3jrs et passent inaperçues. Parfois, elles sont extrêmement violentes et prolongées. Comme symptômes hatifs : - L’enfoncement de la vulve entre les pointes ischiales. Lors de la gestation en terme, les efforts expulsifs se montrent pendant un temps variable: 12h, 24h, 48h, etc. Ces efforts s’associent sous forme des crises, des coliques plus ou moins fréquentes. - Il y a perte d’appetit et de la rumination, faiblesse de l’arrière train et sensibilité des lombes. L’exploration des organes génitaux s’impose. - Lorsque la torsion utérine est légère on observe sur la paroi inférieure du vagin l’existence d’un pli falciforme dont la direction est oblique d’avant en arrière. On remarque aussi à la paroi supérieure un pli analogue dirigé en sens inverse dont la constatation exige une certaine habitude. - Lorsque la torsion est plus prononcée, le vagin manque de profondeur et constitue un infundibulum. Sa cavité se rétrécie par la présence des nombreux plis à face interne. Le symptôme caractéristique de l’accident est le plissement plus accentué du vagin, facile à constater quand la torsion est très accentuée. L’état du fœtus et des enveloppes dépend de celui du col, les enveloppes se rompent et les eaux s’écoulent si la dilatation du col est suffisante et l’emphysème fœtal survient très rapidement. (Infundibulum : non donné à une partie anatomique en forme d’entonnoir). Par contre si l’utérus reste formé, le fœtus est intact. Par fouiller rectal on constate le rétrécissement de la région du col sous forme des cordes dures, volumineuses, soujacentes au rectum, formées par la région utéro cervicale tordue sur elle-même. Les ligaments larges sont tendus, entrecroisés sur le col, il est possible de percevoir le pouls des artères à ce niveau. Les efforts expulsifs violents et inefficaces aboutissent au recul de l’utérus et au prolapsus total du vagin. On constate quelque fois une gêne sensible de la miction par suite des prolongements des plis du vagin jusque sous le méat urinaire. 2.3.6.3. Diagnostic L’accoucheur doit pouvoir reconnaître l’existence de la torsion, en déterminer le sens et l’importance ou le degré de la torsion. - L’existence de la torsion est facilement reconnaissables par les plis vaginaux sauf si la torsion siège en avant du col, dans ce cas faire l’exploration rectale. - Le sens de la torsion : Elle peut être droite ou gauche. Elle est droite quand la partie supérieure de l’utérus s’est portée vers la paroi droite et inférieure de l’abdomen. Elle est gauche lorsque l’organe effectue un mouvement inverse. - Le degré de la torsion : la partie dorsale de la corne peut subir un déplacement variable le long de son axe longitudinale pouvant aller de 45° à 360° et même plus. Les torsions supérieures à 360° sont plus rares mais ont déjà été signalées. La torsion est totale lorsqu’elle atteint 360°, elle est partielle dans les autres cas. Les torsions de ¼, ½, ¾ de tour correspondent respectivement à 90°, 180°, et 270°. 1°) Déplacement du col dans la torsion Le déplacement du col, du plan médian vers la branche gauche de l’ilium plaide pour une torsion gauche, et inversement pour une torsion droite. 2° Direction des plis vaginaux Le déplacement de l’utérus entraine des modifications au niveau du vagin se traduisant par la présence des plis et la diminution du diamètre rendant l’exploration difficile. Dans la torsion droite, les plis situés au plafond du vagin se dirigent de gauche à droite la torsion est gauche lorsque la direction des plis est vers la gauche. En se basant sur les mouvements qu’effectue la main pour suivre le plis vaginal et atteindre le col utérin, lors de la torsion en droite, la main engagée dans le vagin, le bord cubital dirigé vers le bas, effectue un mouvement de rotation de gauche à droite qui a pour effet de la ramener en supination et de rapprocher le coude vers le corps ; lors de torsion à gauche, le mouvement de la main droite à pour effet de la ramener en pronation (dos de main à haut) et d’éloigner le coude du corps. 3° Replacement des artères vaginales Les artères vaginales sont symétriques et se situent dans la partie inférieure des parois latérales du vagin et sont perceptibles. Lors de torsion, l’artère vaginale gauche est située sur le plan supérieur à la droite lors de torsion droite et inversement lors de torsion gauche (=plan Réduction directe par action sur le fœtus Elle est indiquée lors de la torsion partielle chez les grands animaux lorsqu’on peut atteindre l’un ou l’autre organe du fœtus. La technique exige plus d’habileté et de patience, que de force. Elle se fait sur un animal débout, sous anesthésie épidurale, surtout chez la jument. Elle se réalise de la manière suivante : - Placer la femelle sur un plan légèrement incliné d’arrière vers l’avant. - L’opérateur se place de manière telle que son axe d’épaule à épaule soit dans le prolongement de l’axe longitudinale de l’animal. - Il introduit dans le vagin le bras correspondant au sens de la torsion. - La main franchie le col et recherche un point d’appuis sur le fœtus, tête et mieux l’épaule lors de présentation antérieure, hanche et croupe en présentation postérieure. - L’opérateur imprime des légères auscultations au fœtus en insistant dans le sens opposé à la torsion en augmentant progressivement l’amplitude jusqu’au moment où l’utérus effectue un mouvement plus important et revient vers sa position normale. - La détorsion se manifeste par le rejet violent des eaux fœtales vers l’extérieur et la reposition normale du fœtus. La méthode est très efficace dans les torsions allant jusqu’à 180° et lorsque le fœtus est vivant, il est toujours dans le liquide amniotique. Elle est plus difficile lors de mort fœtale et inapplicable lors d’emphysème fœtale. - Après la réduction on engage le fœtus au niveau du col et on laisse la parturiante accoucher normalement => Roulement : Action sur la mère La méthode est utilisable dans tous les cas où l’accès au fœtus est possible - Le train postérieur sera surélevé - L’animal est couché avec précaution sur le côté de la torsion. - On entrave les 4 membres en les réunissant deux par deux. - Les longes des postérieurs passent entre les antérieurs et réciproquement, puis réunies ensemble de façon à ne pas trop comprimer abdomens un grand rapprochement des membres - Une 3e plate-longe, fixée au point de rassemblement des membres, permettra une exécution plus facile de la manœuvre au roulement. L’opérateur couché sur le sol dans l’axe de la parturiente, fixe et immobilise un organe du fœtus (tête, épaule, membre) et commande aux aides d’effectuer le mouvement de rotation dans le sens de la torsion. Ce mouvement s’effectuera lentement avec des nombreux arrêts pour permettre à l’utérus de se dérouler lentement. L’animal passe de la position decubitale latérale à la position sur le dos, puis à la position décubitale du côtéopposé. - Dès que la réduction est obtenue et la femelle relevée explorer a nouveau le tractus génital pour vérifier si tout est en ordre. La méthode donne des bons résultats chez la vache, des accidents et des échecs chez la jument. 2°) Méthodes sanglantes => Taxis abdominal direct après laparotomie C’est la méthode indiquée chez la jument en cas de torsion survenant en cours de gestation et ne dépassant pas 270° et que le poulain est vivant. Si le degré de la torsion est > 270, recourir à la césarienne. Chez la VACHE, toutes les torsions utérines irréductibles seront traitées par l’opération césarienne. - L’opération se pratique sur un animal débout sous anesthésie épidurale et une anesthésie locale à l’endroit de l’incision. - On pratique une incision de 18-22 Cm de long à la partie supérieure du flanc correspondant au sens de la torsion : a un travers de main en dessous de l’angle externe de la hanche, et se prolongent vers le bas. - La main disposée en supination (ventre de la main tourne vers le haut) passe au-dessus de la ligne blanche et arrivée du côté opposé va à la recherche de la partie craniale de l’utérus et agrippe un membre du fœtus au travers de la paroi utérine et, par des mouvements prudent et progressifs, entraine l’utérus à lui dans un mouvement inverse à celui de la torsion, soit de droite à gauche (torsion gauche) et inversement dans le cas de la torsion droite. - Les sutures de divers plans terminent l’opération - Administrer des antibiotiques, le sérumantitétanique, éventuellement de la progestérone pour renforcer la gestation s’il s’agit d’une torsion en cas de gestation. =>Laparotomie suivie d’hystérotomie Chez la bête bovine, les torsions irréductibles suivies par taxis ou par roulement sont résolues par laparotomie. Les techniques d’anesthésie et d’intervention sont identiques à celles décrites dans la laparotomie. Il est conseillé d’extraire le fœtus après avoir corrigé l’anomalie. L’utérus qui ne peut être extériorisé sera amené le plus près possible de la plaie opératoire. Veiller à ce que la ponction soit bien réalisée au niveau de la corne gestante et la partie antérieure de celle-ci Lors de torsion complète (360°), le placenta est complètement détaché et son expulsion suit immédiatement) la sortie fœtale. L’utérus sera fermé par une double suture de Lambert pour prévenir toute exsudation. L’organe sera remis dans sa position normale et l’on procèdera à la suture de la paroi abdominale. Le pronostic de l’intervention est dans l’ensemble favorable chez la vache sur le plan vital ; plus réservé sur le plan gynécologique à cause des séquelles de metropéritonite et d’adhérences péritonéales suite à la rétraction insuffisante de l’organe. Le pronostic est moins favorable chez la jument et la mortalité en cours d’intervention ou dans les heures qui suivent peut être élevée à cause de la rupture de l’utérus, de l’hémorragie, et le choc opératoire Le traitement local et général sera intensivement poursuivi pendant quelques jours.

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